fpn.jpg La partie septentrionale de notre pays, le Niger, connaît depuis deux ans une situation de conflit armé préjudiciable à la nation toute entière ainsi qu’au tissu socio-économique des populations directement concernées .

Cette situation de guerre favorise le développement des réseaux mafieux induisant des effets incalculables et dramatiques, transformant de facto le nord du Niger en un no man’s land incompatible avec l’idéal démocratique auquel nous aspirons tous.

En effet, les populations de la zone nord, meurtries par ce conflit, revendiquent légitimement aujourd’hui plus que jamais un retour définitif de la paix et la sécurité.

En conséquence, nous, combattants de la lutte armée, rassemblés au sein du Front Patriotique Nigérien (FPN), déclarons avoir engagé depuis deux mois déjà des pourparlers avec les autorités libyennes dans le but de donner une vraie chance à une dynamique de paix pour notre pays.

Ces pourparlers ont abouti à l’ébauche d’un document cadre de négociation comportant les conditions du retour à la paix durable au Niger ainsi qu’un programme détaillé de sa mise en oeuvre, allant du cessez-le-feu immédiat à la cérémonie officielle de remise d’armes. Ce document, fruit d’une très large concertation, a pour seul et unique objectif le bien-être des populations dans le respect du droit et des libertés.

Nous profitons de cette occasion pour :

1/ Réitérer toute notre confiance au guide de la révolution libyenne, son excellence Mouammar El Kadhafi, président de l’Union Africaine, responsable du règlement des conflits dans l’espace CEN – SAD et Amghar des Kel Tamajakh.

2/ Réaffirmer toute notre disponibilité et notre engagement quant à la mise en œuvre du processus de paix dans notre pays.

3/ Proclamer solennellement que le FPN désigne la Grande Jamahiriya arabe libyenne comme médiateur principal dans le règlement de ce conflit qui doit trouver sa solution dans un cadre africain et particulièrement dans l'espace CEN-SAD.

Fait à Tripoli le 26 Mars 2009